À me frotter à la peinture abstraite, ce qui est tout nouveau pour moi, je vois ma série Rencontres d’un autre œil. Où l’imaginaire de celui qui regarde un tableau a-t-il le plus de place pour s’exprimer ? J’aime raconter des histoires sur une toile, et je suis sensible à ce que racontent tous ces peintres illustres, morts ou vivants, mais il me semble parfois qu’à être trop précises, leurs œuvres bloquent l’imaginaire et figent le spectateur dans la passivité mentale. Il me reste donc à progresser, encore et encore, et à laisser dans mes peintures plus d’espace à celui qui regarde. Être suggestif et ne pas clore le récit.