“J’aime plus Paris, On court partout ça m’ennuie, Je vois trop de gens, Je me fous de leur vie”, chante Thomas Dutronc. J’opine, j’ai une relation ambivalente avec cette ville où j’ai vécu cinquante ans. Elle est belle, cette ville, mais elle est étriquée, tassée, aménagée en opposition avec l’immense banlieue qui la cerne. Elle devient chaque jour un peu plus déconnectée du monde réel, concentrée sur le plaisir, le tourisme et la culture. N’est-ce pas pour ces raisons que l’on y recherche ces vieux bistrots à l’ancienne, ces endroits parfaits pour siroter un chocolat chaud ou se délecter d’un ballon, selon l’heure, en parcourant la presse du jour ?